La vie peut être un long fleuve tranquille pour certains, tandis que d’autres vivent des émotions inhumaines. Oui inhumaines, car je sais que chaque émotions étant ressenti par l’humain est donc humaine. Mais non. Certains évènements ne devraient pas être vécus ou l’humain ne devrait avoir à traverser la souffrance que cela implique.
La perte d’un être cher est une montagne de tristesse à traverser mais, on le sait, on devra tous y passer et plus d'une fois dans une vie. Le deuil, cheminement incontournable. La dimension inhumaine apparaît, selon moi, lorsque le deuil à vivre concerne son propre enfant. Peu importe les heures, les jours et les années de vie de celui-ci.
Heureusement pour moi, je ne parle pas ici en connaissance de cause. J’ai eu mes montagnes russes à moi, mais bien différentes. J’ai des gens autour de moi, comme vous tous, qui ont dû vivre le deuil d’un ou plusieurs de leurs enfants. Lorsque cela arrive, mon cœur se déchire et je plonge dans une tristesse et une compassion inimaginable pour ses parents qui souffrent. Mais pourquoi doivent-ils vivre cela? La question qui revient toujours... Pourquoi ?
Rien n’arrive pour rien hein? Beurrrk non! Je préfèrerais rejeter l’apprentissage que cette épreuve apporte plutôt que de vivre une telle horreur. Mais, pas le choix. C’est arrivé, c’est comme ça.
Je pense que quelque part, notre chemin est tout tracé et que peu importe ce que l’on désire, ce qui doit arriver arrive.
Pourquoi la vie m’a donné un enfant handicapé? Peut-être parce qu’il me fallait grandir intérieurement, peut-être pour que je puisse faire avancer la cause, peut-être pour changer les mentalités ou encore pour me donner une envie de vivre plus forte que jamais elle n’aurait pu l’être. Je ne saurai jamais pourquoi.
Par contre, je sais que sans la venue de mon fils EXTRAordinaire, ma vie serait vraiment différente mais pas plus belle! Pourtant lorsque c’est arrivé, je souhaitais son départ ou encore le miens.
Alors j’en retiens quoi ? Que peut-être que c’est difficile, horrible, les premiers jours, les premières années et que même avec le temps lorsque j’y pense, mon cœur se serre mais au final, ça m’a permis d’apprendre à vivre, à vivre mieux.
Petite Léa, ton passage dans ce monde a été trop court et fait verser des larmes à en remplir une rivière. Rien ne pourra apaiser la réalité présente, autre que les minutes, les heures et les jours qui passent. Mes yeux n’ont pas eu la chance de te voir, mais mon cœur te parle. Entoure tes parents d’amour Miss princesse. xxx
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