Trisomie. Maligne. Si
j'avais su que tu t'en venais, je t'aurais dit STOP ! Je
t'aurais empêché d'entrer, et même de revenir. J'aurais
tout fait pour ne pas avoir à te rencontrer. Mais
tu devais t'en douter. Tu
t'es faufilée par la porte d'en arrière sans faire un bruit. Tu
t'es fait discrète pendant plusieurs mois et quand ce n'était plus
possible que tu partes, tu as surgi. Je
t'en ai voulu pour ça, trisomie. Arriver
comme ça dans ma vie ! Tu
as du culot ! Mais
bon, ça va. Je
ne suis pas rancunière et j'ai grand cœur. Je
te ferais une place tranquillement. Je
t'aimerai quelques fois passionnément et par moment, je te
détesterai à mourir. Mais
rassure toi, tu es bien placé, bien protégé... Tu
t'es logé au fond d'un petit être qui me fait vibrer, que j'aime
par-dessus tout. Tu
as le tour, trisomie. Peut-être
m'aimeras-tu assez a ton tour pour me donner une vie douce malgré ta
présence malicieuse. Bonne
nuit Trisomie, à demain...
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