jeudi 2 juin 2016

Une vie de fou



Ca fais un bout que je n’ai pas pris le temps d’écrire. Ma médecine à moi, l’écriture. Mais ce soir, je m’accorde ce moment, car je me suis rendu compte que, depuis quelques mois, je ne me suis jamais arrêté. Pour moi.

J’ai une vie folle. Je me lève (ou plutôt mon fils me lève) chaque matin à 5h30 et le marathon commence. J’arrive au boulot épuisée avant même de commencer ma journée. Puis à 5h, je suis loin d’être à la ligne d’arrivée. Est-ce vraiment possible de travailler 40h semaine et d’élever 8 enfants (oui car Kiliam en vaut 7), à temps plein ?



Quand Kiliam est né, je savais que ça serait difficile. Puis je me suis fermé les yeux et j'ai pris plusieurs grandes respirations (et un an de dépression plus tard) j'ai fait le premier pas dans cette aventure formidable. Une aventure qui fait grandir et qui remplit d’amour. Mais qui épuise. Vraiment. Je fais ma toff, je ne verse plus de larme, j’avance, j’avance toujours et encore. Ce qui me permet chacun de ses pas c’est que je n’entre pas dans ma tête. Si je le faisais, je pense que j’en mourrais.

Gérer la vie de Kili, c’est une job à temps plein en soi. Gérer ses rendez-vous, ses suivit médicaux, la paperasse qui provient de partout, c’est une chose. Kiliam est une machine. Une machine à détruire, une machine à lancer, à lirer (car il ne sait pas se faire comprendre) et surtout à se sauver. Il est vite en ta! Assé pour que je l’ai retrouvé au milieu de la rue, 10 maisons plus loin et ce pendant que je suis allé à la salle de bain. Et oui, je ne peux même plus aller faire pipi sans barrer les portes de la maison!
Mais l'horreur, c’est quand les mauvais commentaires se multiplient sur son comportement à la garderie. Ça fait mal au cœur. Je voudrais tellement que les éducatrices aiment mon fils et s’amuse avec lui au lieu de finir leur journée épuisées de s’en être occupé.

Et puis, c'est là que, quand le char brise, le chien se casse la patte, un virus entre dans la famille ou encore une simple tempête de neige qui tombe, l’épuisement se fait sentir.



Bien sûr, Tous ça s’apaise quand Kili fait de nouveaux apprentissage, quand il me sourit à mon arrivé ou encore quand il me donne des bisous. Je l’aime tellement et je suis fière de mon garçon mais j’ai hâte que les bons moments surpassent les mauvais en quantité.



Mais hey ! Ça va bien aller fille, va te coucher, Coco se lève à 5h30 demain matin ! La vie est belle après tout!




1 commentaire:

  1. On reussira a ce faire une belle vie mon amour je taime toi et tes petit amour !!! Ensemble nous construirons une belle famille une journee a la fois et on construira la plus belle des histoire xxx je taime xxx

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