samedi 18 juillet 2015

Quand on commence à aimer, c'est dur de s'arrêter.


Ce n’est pas de ma faute si je t'aime. Ce n’est pas de ta faute non plus. Je sais bien que t'a pas voulu ça. C'est probablement la dernière chose que tu voulais. Toi, tout ce que tu souhaitais c'était de passer du bon temps avec moi. Juste du plaisir, sans complication, sans engagement.
C'est ce que je voulais aussi mais, dans le fond, dès la première fois que je t'ai vu, seulement en photo, je savais que tu avais quelque chose de spécial qui me plairait. Pis je t'ai parlé, souhaitant peut-être que tu trouverais quelque chose de spécial en moi aussi. Après tout, les hommes me disent souvent que j'ai un petit quelque chose qui leur plait, alors pourquoi pas toi aussi?

On s'est alors parlé matin, midi, soir. Bon matin! Comment tu vas aujourd'hui? Bon midi! Passe une belle journée! Bonne nuit, fais de beaux rêves! Tu as fait partie de mon quotidien et moi du tiens. Je me demandais toujours ce que tu faisais et tu me le demandais aussi. On n’a pas passé une journée sans se parler. On a échangé sur des tonnes de sujets, en accord ou non. On s'est obstiné, on a ri.

Puis est venu le jour où nos corps se sont trouvés. Encore là, c'était parfait. Je grattais et cherchais ce qui clochait chez toi. Parce que c'est sûr qu'il y aurait quelque chose! Je t'ai trouvé un ou deux défauts mais rien qui me dérange vraiment. Tu me faisais rire, tu m'écoutais et me réconfortais. Tu savais me ramener dans le bon sens quand je m'égarais et tu me protégeais. Tu m’embrasais comme un dieu et prenais soin de mon corps comme d'un bijou précieux. Je me demandais si tu étais vraiment comme ça a avec toute les filles ou c'était juste moi qui portais des lunettes roses. Je n’aurai pas la réponse... La seule réponse que j'ai, c'est que tu cherches toujours l'amour bien loin de chez moi. Tu cherches auprès de filles qui ne voient pas comme moi à quel point tu es incroyable. Des filles qui ne te trouve surement pas aussi beau que moi je te trouve beau. Qui ne voient la sensibilité que tu caches dernière ton sarcasme. Des filles qui ne souhaiteront jamais autant que moi de faire partie de ta vie même si c'est à distance. Gagner ton cœur, apprendre à connaitre tout de toi. Tu es un homme bon, je le sais, j'en suis sûr. Tu es simple comme moi. Ca me tue de penser que jamais je n'aurai la chance de me réveiller avec toi au matin et d'être reconnaissante de la chance que j'ai de t'avoir trouvé.
En attendant, je m’ouvre, je rencontre puisque c’est ce que tu veux. Je te raconte mais selon toi y’en a jamais un d’assez parfait pour moi. Je me dis qu’en cherchant ailleurs, je vais bien finir par trouver chaussure à mon pied mais ça me tente pas pentoute. Parce que tsé dans le fond je ne cherche pas absolument à être en couple, loin de là même.
Je sais que tu penses que ta vie changerais énormément avec moi mais au contraire. Elle serait simple et douce. Mais je ne peux pas me battre pour ça. Tu ne dois pas t'en vouloir, car tu as été parfait. Tu m'a toujours dis ce que tu voulais et ce que tu ne voulais pas. Mais je ne peux pas m'en vouloir non plus, je suis comme ça, je suis sensible à ce que je ressens et je ne pouvais simplement pas ignorer ça.


Aucun commentaire:

Publier un commentaire